L'identité d'un pays

Oui, la Jamaïque est bien l'une de ces destinations de rêve tant vantées dans les brochures touristiques. Oui, elle possède bien ces plages magnifiques, ces montagnes ensorcelantes et ces couchers de soleil pourpres qui en font l'une des îles des Caraïbes les plus séduisantes. Elle a, de plus le mérite d'être accessible aux petits budgets à la recherche d'une expérience inoubliable.

vendredi 3 avril 2015

Le thérapeutisme du tourisme



Derrière les clichés se cache une réalité  troublante et passionnante. La Jamaïque possède une culture complexe et aspire à l'africanité, en dépit de sa géographie et de son histoire coloniale. Les Jamaïcains sont peut-être souriants et spirituels, mais ils n'oublient jamais que leur île trouve ses origines dans les plantations de canne à sucre et l'esclavage. Le rastafarianisme, expression confuse d'espoir, d'amour, de colère et d'insatisfaction sociale, symbolise la Jamaïque moderne, ce pays pauvre et densément peuplé.

Alertes



 Une épidémie de chikungunya s'étend dans les Antilles depuis décembre 2013. Depuis juillet 2014, les cas de chikungunya se sont multipliés et ont pris, début octobre, les proportions d'une épidémie.

Voyage : à voir à faire

Kingston

La bouillante capitale jamaïcaine mérite mieux que la mauvaise réputation qui lui est faite. Certes, elle n'apparaît pas accueillante dès le premier regard, et les tensions y sont nombreuses, mais c'est le cœur vibrant du pays, son centre commercial et culturel, et vous ne regretterez pas d'y être.

Montego Bay

"MoBay", au nord-ouest du pays, est un port florissant où vous pourrez vous immerger dans l'animation jamaïcaine 100%, dans un amalgame tonique : hordes de voitures klaxonnantes, demeures georgiennes historiques, plages scintillantes... Vous serez sûrement abordé ("Hey, smoke ? Coke ?").

Negril

Negril, à 84 km à l'ouest de MoBay, est la station qui monte. Elle monte vite, d'ailleurs, jusqu'à s'imposer dorénavant comme la première ville de "fun in the sun" du pays, mais reste plus placide qu'aucune autre. Les occasions de rencontres avec les habitants y sont plus nombreuses qu'ailleurs...

Cockpit Country

Cockpit Country est un haut plateau calcaire de 1 295 km², situé au centre-ouest du pays, percé, de manière tout à fait spectaculaire, de milliers de hamacs coniques scindés par des précipices. C'est en hélicoptère que vous pourrez le mieux capter la beauté et l'ampleur de ce site.

Long Bay

L'endroit où est située Long Bay, dans le nord-est du pays (attention, il en existe une autre au sud-ouest), est l'un des plus incroyables de Jamaïque : elle niche au cœur d'une baie en forme de croissant, longue de 1,6 km. Le sable y est rose, la mer couleur turquoise foncé.

Visiter : quand partir, climat

On peut se rendre en Jamaïque toute l'année : l'île bénéficie en effet d'un climat tropical maritime idyllique : quasiment pas de saisons, températures diurnes maximales constantes (entre 27°C et 30°C) le long des côtes, aux environs de 20°C dans les Blue Mountains.
Pendant la "saison des pluies" (qui s'étend de mai à novembre, avec deux pics : mai-juin et octobre-novembre), il fait un peu plus humide que le reste de l'année : la pluie tombe pendant de courts laps de temps.
La saison touristique connaît son apogée entre la mi-décembre à la mi-avril.

Paysages, Plages aurevoir les nuages !!!

Connues pour ses plages magnifiques, la Jamaïque reste le paradis du farniente. Pour ceux qui n'auraient pas choisi la formule « resort », nombreux sont les coins idylliques où vous pourrez vous étendre. Les plus belles plages sont situées sur les côtes du nord de l'île et appartiennent souvent à des hôtels.


La flore de la Jamaïque se caractérise par une végétation abondante et luxuriante. Le cèdre, l'hibiscus, l'acajou, le cocotier et le palmier sont des arbres d'origine, néanmoins d'autres espèces ont été introduites notamment le manguier, l'arbre à pain et le bananier.
Comme toutes les îles des Antilles, la Jamaïque possède une impressionnante collection d'oiseaux, tels que les perroquets, les colibris et le todier de la Jamaïque. En revanche, peu de mammifères sont présents sur l'île, on dénombre davantage d'insectes dont une multitude d'espèces de papillons ainsi que des reptiles, le plus impressionnant est sûrement le crocodile américain.
La faune sous-marine est très abondante et vaut le détour. De nombreuses espèces habitent les récifs qui entourent l'île ; anémones, étoiles de mer, balistes, poissons chirurgiens... Au large, il n'est pas rare de rencontrer des lamantins, requins, dauphins et tortues.

La Gastronomie

Spécialités gastronomiques de Jamaïque

La gastronomie jamaïcaine est principalement un mélange de cuisine africaine et anglaise où prédominent des saveurs intenses dues à la quantité d’épices utilisées pour faire mariner les plats. La base de la cuisine jamaïcaine est très saine et elle est constituée de poisson, volaille, riz, légumes, fruits et épices.

Tortilla jamaïcaine
Piment de Jamaïque


Plats typiques : Porc au poivre de Jamaïque, chutney de papaye verte (ce sont des morceaux de papaye verte, de mangue et de gingembre, marinés dans du jus de tamarin, du vinaigre et du piment rouge), lapin au rhum, tortilla jamaïcaine (faite à base d’œufs, de blettes, de carottes, de céleri, de pommes de terre et de tomates), sumario (c’est un plat préparé avec différents types de poissons et légumes cuisinés avec du lait de coco, des poivrons et des épices). Pour accompagner ces plats, l’on sert le bammy, un pain rond fait avec du yucca.
Ce qui caractérise le mieux la cuisine jamaïcaine est sa grande diversité d’épices, telles que gingembre ou curry. Le poivre de Jamaïque est mondialement connu par son goût piquant et son arôme fort.

Les boissons typiques de l’île ont un goût intense, comme le rhum jamaïcain et la liqueur de café, ainsi que tout type de jus et milkshakes de fruits. Un autre rhum fin et très connu est l’Appleton, l’une des meilleures marques de rhums vieillis.

A faire et à voir en Jamaique




A voir en Jamaïque

- Ocho Rios : la destination favorite des touristes est caractérisée par la beauté de ses cascades, ses rivières et ses plages.

- Kingston : la capitale de la Jamaïque a vu naître le reggae dans les années 1960 avant de devenir le théâtre d'affrontements politiques violents. Aujourd'hui, Kingston est le coeur économique et étatique de la Jamaïque. Une ville de contrastes très dynamique où il faut éviter de s'aventurer seul. Les excursions organisées peuvent être une solution pour découvrir le marché artisanal et la galerie nationale.

- Montego Bay : ville très touristique de Jamaïque, Montego Bay est connue pour sa plage de sable fin et comporte de nombreux magasins, restaurants, clubs...

- Nine Miles : la ville natale de Bob Marley, lieu mythique pour tous les fans du chanteur, se cache au milieu d'une forêt luxuriante d'arbres tropicaux au centre de la Jamaïque.

- Spanish Town : capitale de la Jamaïque pendant plus de 300 ans, Spanish Town vaut surtout le coup d'oeil pour sa vieille place municipale, de conception espagnole.
Et aussi : Port Royal, les plages de la côte nord, les Blue Mountains, Cockpit Country, les cascades de Dunns River, plages de Négril, Port Antonio, le Rio Grande, Black River...

A faire en Jamaïque :
Activités balnéaires, plongée, visites de lieux mythiques du reggae, randonnée, pêche, rafting sur le Rio Grande, golf...

jeudi 2 avril 2015

HI HI la ganga

Le gouvernement jamaïcain a décidé ce jeudi 22 janvier de transmettre au Sénat jamaïcain un projet de loi dépénalisant la possession en quantité limitée (2 onces, soit environ 56 grammes) de marijuana, ainsi que la culture de 5 plants de cannabis par personne rapporte the independant. La possession et la culture de marijuana, interdite depuis 1913, deviendront des délits mineurs, passibles d'une amende.

La proposition de loi, présentée demain, 23 janvier, au Sénat, inclut également la création d’une licence permettant la culture, la vente et la distribution du "ganja" à des fins religieuses, médicinales et thérapeutiques. Un organe appelé Cannabis Licensing Authority serait chargé de réguler cette industrie. Le Sénat devrait débattre sur cette question le 30 janvier prochain, écrit the jamaiqua observer.

La décision, si elle est adoptée, ferait le bonheur des Rastafariens, note The Independent. Ces derniers, qui utilisent l'herbe dans la pratique de leur religion depuis la reconnaissance de leur mouvement dans les années 1930, pourront désormais pratiquer leurs rites en toute légalité,écrit de son coté le journal de kingston the gleaner. "C’est un grand soulagement et un mouvement dans la bonne direction", a déclaré au quotidien Horace Matthews, l'un des chefs du mouvement rastafari.

Le gouvernement a toutefois souligné que la proposition de loi ne constitue pas un changement de politique à l’égard du trafic de drogue. Fumer en pubic restera par ailleurs interdit.

L'économie , c'est pas la folie




 L'économie de la Jamaïque, qui est tributaire de l'alumine, du tourisme, des envois de fonds et de son vaste secteur informel, est très orientée vers le commerce. Les exportations et les importations de marchandises et de services représentent plus de 90% du PIB en moyenne depuis 2005. Pendant la période à l'examen, la Jamaïque est restée aux prises avec une structure de production étroite et une certaine vulnérabilité face aux chocs exogènes, qu'ils soient climatiques ou économiques. Ces faiblesses se sont révélées lors du récent ralentissement de l'économie mondiale qui a gravement touché l'économie du pays, entraînant une réduction du PIB réel de 1,7% pendant l'exercice budgétaire 2008/09 et de 2,5% en 2009/10 ainsi que des baisses importantes des recettes provenant de l'exportation de marchandises et de services et des envois de fonds des travailleurs expatriés.


 Le déficit du commerce des marchandises s'est élevé en moyenne à plus de 26% du PIB pendant la période considérée. Les produits d'exportation de la Jamaïque sont assez peu diversifiés puisqu'il s'agit essentiellement de l'alumine/bauxite et de quelques produits non traditionnels, et le pays est très tributaire des importations de matières premières, de pétrole et de biens d'équipement. Le déséquilibre du commerce extérieur n'est qu'en partie contrebalancé par l'excédent dégagé par les exportations de services Ŕ principalement dans le secteur du tourisme Ŕ et par les envois de fonds importants des Jamaïcains vivant à l'étranger.

vendredi 27 mars 2015

Histoire d'une île

L'Histoire d'un peuple :


Le nom du pays provient de Xamayca, signifiant « la terre du bois et de l'eau », dans la langue des Arawaks, peuple d'Amérique du Sud qui a colonisé l'île vers les années 1000. Ce peuple vit de l’agriculture. Il cultive le maïs, le manioc, le tabac et des racines. Il pêche et pratique également la chasse à l’arc. Ils dansent et ont des instruments de musique pour les accompagner comme le tiriaman (qui est une flûte).


Le règne Espagnol :


La Jamaïque fut annexée par l'Espagne après que Christophe Colomb y débarqua en 1494, y créant la ville « Sevilla la Nueva » (appelé aujourd'hui Seville, à l'ouest de Saint Ann's Bay) . Plus tard, les Espagnols abandonnent Sevilla la Nueva, trop inhospitalière, pour s'installer dans les plaines riches et fertiles du sud. Ils ont ainsi créé une nouvelle ville : « Santiago de la Vega » (aujourd'hui Spanish Town). Les Arawaks constituèrent la première main-d'œuvre d'esclaves pour les Espagnols. La quasi-totalité des Arawaks fut rapidement exterminée. On ne comptait déjà plus d'autochtones à la fin du XVIe siècle.

L'arriver des Anglais :


L'amiral anglais Penn et le général Venables s'emparèrent de l'île le 27 mai 1655 qui devint officiellement une colonie britannique en 1670. Entre temps, la plupart des colons espagnols avaient quitté l'île pour Cuba restée espagnole. L'amiral Penn donna à « Santiago de la Vega » le nom de Spanish Town.
Plus tard, la Jamaïque devint le deuxième plus grand exportateur de sucre au monde, mais loin derrière l'île de Saint-Domingue. L'emploi d'esclaves par la Grande-Bretagne, à partir de 1672, une vingtaine d'années après la prise de l'île aux espagnols, eut comme conséquence de faire de la Jamaïque l'une des plaques tournantes de la traite des noirs.